Télécharger Chroniques de la haine ordinaire de Pierre Desproges Gratuit

 


Chroniques de la haine ordinaire de Pierre Desproges


Chroniques de la haine ordinaire est une chronique quotidienne de Pierre Desproges diffusée sur France Inter en 1986. L'humoriste y appuie là où ça fait mal, épinglant les travers et les ridicules, pointant la bêtise et l'intolérance. Échos, portraits, rumeurs à propos d'évènements qui ont marqué l'année 1986 étaient disséqués en cinq minutes, juste avant les informations de 19 heures.
Ces chroniques ont été diffusées du 3 février au 24 juin 1986.

Certaines chroniques sont très marquées dans le temps, témoignage d'une époque vraiment révolue :
« Aux cris de "Libérez Kauffman et le Pont Neuf", les amis de Joëlle ont fait revenir Christo sur ses aspirations séparatistes. »
Certaines chroniques nous rappellent que l'histoire n'est qu'un éternel recommencement :
« Nous n'irons plus au Liban, les cèdres sont coupés, les enfants que voilà ne savent plus chanter. »
D'autres sont intemporelles :
« À mort le foot : Voici bientôt quatre semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied. »
Ces chroniques finissent par « Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver », qui évolue en « Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, j'en ai rien à foutre qu'il passe ou pas l'hiver », puis « Quant à ces féroces soldats, je le dis, c'est pas pour cafter, mais y font rien qu'à mugir dans nos campagnes » et variations. L'indicatif musical du générique de l'émission reprend des extraits de la chanson Come di de Paolo Conte1. Dans l'introduction de la première série de ces chroniques, il précise son « intention » :
« Voici une émission de radiophonie rien que pour abîmer une belle chanson de Paolo Conte en la coupant en deux. Ça s'appelle : Les Chroniques de la haine ordinaire. »






Articles Similaires