Telecharger Arthur Masson Gratuit

« Le village où nous allons n'est pas géographique, mais pas imaginaire non plus. Il est LE petit village de chez nous. Et le minuscule point noir qui le situe sur la carte de Wallonie est tout aussi bien l'un des mille autres points noirs qui fourmillent autour de lui, depuis le borain Bernissart jusqu'à la gaumaise forêt de Mairlinvaux, ou depuis le gras plateau de Herve jusqu'à l'humide Cul-des-Sarts. »

Divisé en quatre parties, cet ouvrage décrit successivement, avec verve et drôlerie : Roman- les vieilles terres, eaux, pierres et cent autres vieilles choses; - les notables et fonctionnaires ; - les «indigènes» ; - la vie et les mœurs de Cayauval.

La première édition de cette reuvre date de 1951. Sous le titre Album rustique, ces pages avaient préalablement paru en chroniques hebdomadaires dans le journal Vers l'Avenir.

Écrit dans la foulée de Élise en exil, Mon ami Constant ressortit au même registre dramatique. La même plume, précise, alerte et colorée qui nous valut le joyeux Toine Culot et le truculent grand Gusse se révèle ici capable de traduire le drame le plus bouleversant.

Ce livre suscita l'enthousiasme d'éminents correspondants : « Vous venez de me donner la rare joie du roman parfait » écrivait à son collègue et ami l'écrivain et critique Henri Davignon.

Dans cet ultime roman, Arthur Masson applique sa verve habituelle au monde des paracommandos et de la maréchaussée.

Le père Achille Perot, chef de gare de troisième classe et fonctionnaire méthodique, se demande comment organiser au mieux le temps libre offert par une retraite récente. Malheureusement ses plans de quiétude se trouvent soudainement bouleversés par l'implantation d'un camp de paracommandos juste à côté de chez lui...

Quant à la maréchaussée, elle nous vaut cinq histoires désopilantes mettant en scène à chaque fois de truculents personnages issus de ce fameux corps : le naïf Zéphyr Lafleur, l'intraitable Contredanse, le maréchal des logis Paroche, et bien d'autres encore.

Après le grand succès des rééditions des titres les plus célèbres d'Arthur Masson - le cycle des Taine, Thanasse et Casimir - en l'année de son centenaire, voici la réédition d'un des plus recherchés des quelque vingt autres ouvrages du « Pagnol wallon » depuis longtemps introuvables.

Paru en 1952, « Petite Ville » rassemblait deux années de chroniques hebdomadaires parues dans le journal namurois Vers l'Avenir (1951-1952): Avec son rire franc et sa plume alerte, Arthur Masson nous promène dans les ruelles et sur les places de Potimbourg au rythme des travaux et des jours. Une fois de plus, on y retrouve derrière la drôlerie et la faconde, une connaissance incomparable de la vie provinciale et une profonde tendresse pour les échantillons d'humanité qui la peuplent.

Le château du Foyau, métamorphosé comme beaucoup d'autres par les malheurs du temps en très utilitaire hostellerie, abrite à demeure dans ses nobles lambris une demi-douzaine de messieurs et dames d'âge mûr, mais tous assez guillerets encore pour apprécier les délices de la chère fine, l'agrément de la bonne compagnie et les charmes un peu démonétisés, mais combien subtils, de la vie patricienne.

Flip appartient à la catégorie à la fois charmante et redoutable des espiègles pour qui compte la vérité. Il est le jeune éléphant folâtre lâché dans le magasin de porcelaine.

Un véritable petit traité d'éducation, sous une forme amusante, qui apprend comment s'y prendre pour comprendre, corriger et élever les « enfants terribles ».

Dans le best-seller des librairies de Belgique, « Un gamin terrible », paru en 1967, s'est classé en deuxième position juste après « Le matrimoine » d'Hervé Bazin.

Le petit monde de Toine Culot s'élargit à un nouveau clan : la famille Binauche. Les amateurs de la « Toinade » et autres chroniques villageoises et romans d'Arthur Masson réédités jusqu'ici trouveront autant de plaisir dans les facéties d'Arsène et d'Aubain que dans la candeur de Toine, la rosserie de T. Déome ou la fatuité de Pestiaux.

La famille Binauche a été écrit en 1953, à la suite de deux recueils de chroniques, Cayauval gai village (1951) et Petite ville (1952). Des rires et des larmes, en y ajoutant la variété, la vie et l'originalité, sont à nouveau les ingrédients de ce roman, l'un des plus appréciés des « fans » d'Arthur Masson.

Après le personnage de Toine, l'écrivain a créé un truculent Gusse, habitant du village de Fagne, dans la campagne belge, tout proche de la France.

Une chronique villageoise qui débute à la fin de la Première Guerre mondiale et dure jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Parmi la trentaine d'oeuvres du romancier, celle-ci est une des préférée des connaisseurs.

L'édition originale, parue en 1949, comptait deux volumes qui ont été réunis dans la présente réédition.

Prudent Sauvage, dit « Gardavous », Firmin, curé de campagne, Camille, un brave homme de gendarme bâti en hercule, Amélie, accoucheuse de son état, et le cantonnier Zante « Kweksassief », tous ces membres de ma dynastie, en regard de l'oncle Vincent, ne comptent vraiment que pour du menu fretin et même menuaille.
Dans le tableau, l'oncle - professeur à la retraite - émine et transcende de façon telle qu'on n'en discute pas.

Voilà campé le petit monde qu'illumine Bertine, la petite paysanne au cœur immense, nouvelle incarnation de cordialité et cette fraternité naturelle qui caractérisent tout l'univers d'Arthur Masson.

On a surnommé Arthur Masson le « Pagnol wallon ». La faconde et la gouaille des personnages créés par Arthur Masson n'ont rien à envier à ceux qui animent les intriguent du grand écrivain provençal. Leurs aventures souvent pittoresques sentent bon le terroir avec ses expressions savoureuses aux accents traînants , avec cette vie où le temps s'écoule au fil des saisons, à l'époque où le chant du coq rythmait encore le travail de nos villages.

Champagne pétillant, cocktail piquant, péket ardennais... Ces comparaisons bachiques reviennent fréquemment sous la plume des critiques à propos de ce roman.

Le curé Balleau, une sorte de « Homais du sacerdoce » ainsi que le qualifie lui-même Arthur Masson, y figure comme antidote de son attachant confrère Delange. Cette confrontation entre le sot et le saint, la prétention et l'humilité, est le ressort de ce truculent roman héroico-comique.

Publié au départ en deux tomes (Barrettes et Casquettes et Les folles casquettes), ce double roman est réuni ici en un seul volume.