Telecharger HIVER NOIR de Cecilia Ekbäck 2015 Gratuit
Blackåsen, au coeur de la Laponie. Seule une poignée d'âmes est capable de vivre sur cette terre hostile, aux hivers sans fin et aux nuits éternelles. Pourtant, une nouvelle famille vient, un jour, s'y installer. Le nouveau couple réalise qu'il se passe des choses étranges dans ce village. Surtout lorsque leurs deux jeunes filles découvrent dans les bois le cadavre d'un homme atrocement mutilé.
Ce drame ne semble pas émouvoir les villageois puisque l'épouse de la victime n'a pas signalé sa disparition et le frère du mort éclate de rire quand on lui apprend le décès. Quant au prêtre, il affirme que c'est l'acte sauvage d'un loup. Mais quel animal pourrait égorger un homme aussi proprement ?
Et pourquoi personne ne parle de la disparition de plusieurs enfants au fil des années ? L'âme des hommes peut se révéler parfois aussi froide que l'hiver...
Nicolas Vernet, jeune enseignant venu de la ville, s'est installé avec Isabelle, sa femme, dans un village du Bourbonnais.
Un jour, au bout d'un chemin, au lieudit « Pierre noire », il découvre une maison abandonnée dont le charme l'envoûte. Il décide de l'acheter et d'y entreprendre des travaux.
Mais Isabelle se sent mal à l'aise dans cette masure sinistre, à laquelle elle ne s'habitue pas. Malgré tous les efforts de Nicolas, la jeune femme sombre lentement dans la dépression.
D'autant que Georges et Léa, propriétaires de la ferme voisine, leur ont raconté l'histoire de « Marie la folle », une émigrée polonaise retrouvée pendue dans la maison : depuis la guerre, elle attendait le retour de son mari.
Peu à peu, un sentiment de panique gagne Isabelle, victime d'une fausse couche. Un jour, elle disparaît. Mais Nicolas refuse de voir qu'une menace plane sur son couple. et peut-être sur sa vie.
Joséphine Watson-Finn est archéologue et enseigne à l'Université McGill. La cinquantaine, aussi érudite que sportive, elle parle fort, rit à gorge déployée et n'a pas sa langue dans sa poche. Envoyée en mission en Croatie par l'Unesco, elle va découvrir que des jeunes filles vierges sont chaque année séquestrées et violées par douze hommes lors de cérémonies rituelles. Les nouveau-nés, fruits de ces viols collectifs, sont ensuite enlevés. Personne ne sait ce qu'ils deviennent. Quelle est cette confrérie secrète ? Pourquoi ces viols ont-ils lieu sur l'île de Korčula, où est né Marco Polo ? Que cache ce trafic d'enfants ? Pourquoi ceux qui commettent ces atrocités adorent-ils des divinités païennes ? Et pourquoi la vieille édentée enfermée dans la cave parle-t-elle le grec ancien ? Joséphine n'est pas au bout de ses surprises.
2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres.
A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied".
Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître
Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu.
C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.
L'Aigle Noir des Dacothas - Gustave Aimard
La civilisation est animée d'une force immense qui la pousse à une expansion sans limite ; comme la vapeur impatiente que soulève une ardente flamme, elle est toujours en ébullition, prête à se répandre hors des limites connues. La civilisation est le mouvement perpétuel de l'humanité, toujours à la recherche de l'infini. Mais, sur son passage, elle laisse des traces, souvent misérables ou sanglantes, -- épaves ballottées sur l'Océan du destin ; -- elle détruit en créant ; elle fait des ruines en consolidant son édifice ; elle engloutit quiconque veut lutter avec elle. Il y a deux siècles à peine, des peuplades appelées Sauvages, -- pourquoi sauvages ?... -- promenaient dans les forêts vierges du Nouveau-Monde leur libre indolence, leur liberté solitaire, leur ignorance insouciante du reste de l'univers. La civilisation s'est abattue sur ces régions heureuses, comme une avalanche, elle a balayé devant elle les bois, leurs hôtes errants, -- Indiens, buffles, gazelles ou léopards ; -- elle a supprimé le désert et ses profonds mystères ; elle a tout absorbé.
Tout le monde peut-il être un jour concerné par la maladie.
Comment expliquer un tel essor ?
Certains médecins incriminent l excès d hygiène, l administration d antibiotiques et
l augmentation des vaccinations dès la petite enfance.
Cet essai examine les différents types d allergie (pollens, acariens, poils d animaux, alimentation, pollution) et les raisons qui nous rendent allergiques.
Mais il expose également la facon dont nous pouvons combattre ces allergies.
Car des solutions existent, mais celles-ci ne peuvent être mises en place qu avec un meilleur crédit accordé aux diagnostics et aux traitements : l allergologie doit être mise en avant, l asthme mieux dépisté, les produits anti-allergiques labellisés
Du redoutable pouvoir de la fiction en général et sur le lecteur en particulier : Carnets noirs joue sur l'étroite démarcation qui sépare les fans de l'obsession. Attention ! Un Stephen King de haut vol.
En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s'emparer de sa fortune, mais, surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C'est compter sans les mauvais tours du destin... et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l'obsession d'un fan. Dans ce formidable roman noir, où l'on retrouve les protagonistes de Mr Mercedes (prix Edgar Allan Poe du meilleur roman 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur... ou le pire.
Auteur : Stephen King
Éditeur : Audiolib en avril 2016
Catégorie : Policier - Suspense - Thriller
Interprète : Antoine Tomé
Texte : Intégral
Durée totale : 14h39mn
Format : en MP3
Origine : 2 CD(mp3 192 kbps)
Qualité : 192 kbps
Taille totale : 1,17 Go
» J’ai tué mes victimes pour les garder auprès de moi car je ne voulais pas rester seul. J’avais alors un sentiment intense de la fragilité de la vie. Quelques instants auparavant, c’était des hommes, et maintenant, ce n’était plus qu’un tas d’os dans une poubelle. J’ai éprouvé des remords après chacun de mes crimes mais cela ne durait jamais longtemps. » Ainsi s’exprime Jeffrey Dahmer, » le cannibale de Milwaukee « , l’un des sept tueurs en série dont l’histoire est analysée ici. Qu’ils soient buveur de sang comme Peter Kürien, » le vampire de Düsseldorf » ; violeur et étrangleur de femmes à l’image d’Albert De Salvo, » l’étrangleur de Boston » ; meurtrier d’enfants et de prostituées tel Arthur Shawcross, » le monstre de Rochester » ; routards du crime et amants à la façon d’Ottis Toole et Henry Lee Lucas ; nécrophile et cannibale à l’exemple d’Ed Kemper, » l’ogre de Santa Cruz » ; ou assassin de prostituées comme Gary Ridgway, tous démontrent le même appétit de destruction. La même volonté de puissance et de contrôle de la victime, ainsi que l’absence du moindre remords. Loin de l’image stéréotypée de » génie du mal « , véhiculée par des films tels que Seven et Le silence des agneaux, ces criminels expriment leurs souffrances au travers de confessions, mais aussi leurs fantasmes les plus sombres qui en font de redoutables et d’inguérissables machines à tuer.
Un journaliste interroge une vieille amie de sa famille, juive allemande réfugiée en Colombie pour fuir le nazisme, qui révèle avoir été l'objet, dans ce pays d'Amérique latine, d'une autre forme de persécution. En 1943, la Colombie avait rejoint les Alliés et dressé une liste noire des réfugiés considérés comme dangereux sans faire de distinction entre exilés juifs et exilés nazis. Le jeune homme découvrira alors, en même temps qu'une page honteuse de l'histoire de son pays, une tache indélébile dans son passé familial.
L'exploration de la mémoire, la culpabilité, la faute des pères rejaillissant sur les fils : ces thèmes chers à Juan Gabriel Vásquez apparaissent déjà dans ce formidable premier roman.
Il fut révolutionnaire, chef de la police, ministre de Louis XVIII. Adepte redoutable de l'intrigue, sa vie se raconte comme un roman d'espionnage.
Un serpent enroulé autour d'une colonne : les armoiries de Joseph Fouché (1759-1820), duc d'Otrante, n'auraient pu mieux symboliser le pouvoir qu'exerça cet homme redoutable et redouté, de la Révolution à la Restauration en passant par l'Empire. Portant la soutane dans sa jeunesse, montagnard à la Convention, votant la mort du roi Louis XVI, mitrailleur de la ville de Lyon, ministre de la Police, traître, comploteur, informé de tout et de tous, il a traîné sa légende noire jusque chez ceux qui, plus tard, l'ont évoqué : Victor Hugo, Balzac ou Stefan Zweig.
Il fallait bien qu'Emmanuel de Waresquiel, spécialiste du premier 19ème siècle, bénéficiant d'archives inédites, se frottât à Fouché. C'est chose faite, avec cette somptueuse biographie où le roman d'espionnage s'insinue entre les analyses. Pas facile, pourtant, d'écrire sur un homme politique, longtemps premier flic de France (empruntons le sobriquet de Clemenceau), qui sut effacer ses traces compromettantes - prudence dont nombre de ses successeurs sauront se souvenir.