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Leibniz - Discours de Métaphysique
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La notion de Dieu la plus reçue et la plus significative que nous ayons, est assez bien exprimée en ces termes que Dieu est un être absolument parfait, mais on n�en considère pas assez les suites ; et pour y entrer plus avant, il est à propos de remarquer qu�il y a dans la nature plusieurs perfections toutes différentes, que Dieu les possède toutes ensemble, et que chacune lui appartient au plus souverain degré. Il faut connaître aussi ce que c�est que perfection, dont voici une marque assez sûre, savoir que les formes ou natures qui ne sont pas susceptibles du dernier degré, ne sont pas des perfections, comme par exemple la nature du nombre ou de la figure. Car le nombre le plus grand de tous (ou bien le nombre de tous les nombres), aussi bien que la plus grande de toutes les figures, impliquent contradiction, mais la plus grande science et la toute-puissance n�enferment point d�impossibilité. Par conséquent la puissance et la science sont des perfections, et, en tant qu�elles appartiennent à Dieu, elles n�ont point de bornes. D�où il s�ensuit que Dieu possédant la sagesse suprême et infinie agit de la manière la plus parfaite, non seulement au sens métaphysique, mais encore moralement parlant, et qu�on peut exprimer ainsi à notre égard que plus on sera éclairé et informé des ouvrages de Dieu, plus on sera disposé à les trouver excellents et entièrement satisfaisant à tout ce qu�on aurait pu souhaiter.
Cours de Deleuze professé à l'Université de VINCENNES À Saint Denis en 1981. Le cours porte sur la pensée de Leibniz.
Auteur: Gille Deleuze
Catégorie: Philosophie
Parution: 1981
Lu par l'auteur
Durée: 8h29
Qualité: 192kbps
Taille: 433.82 MB
Format: mp3
Leibniz - La Monadologie
Le monde est une diversité et une harmonie. Pour le voir tel qu�il est, il faut à la fois en discerner les détails et en saisir l�unité. Pour obtenir cette double connaissance, il faut réussir à se placer au point de vue suprême, à un point de vue aussi voisin que possible du point de vue de Dieu lui-même. La Monadologie détermine ce point de vue, et nous donne une esquisse du monde tel qu�il apparaît à l�observateur qui s�y trouve placé.
Ce commentaire du De unitate intellectus contra averroistas de Thomas d'Aquin vise avant tout à faciliter la compréhension d'une des œuvres majeures du XIIIe siècle; il propose par ailleurs les éléments d'une généalogie du sujet remontant en deçà de l'entrée officielle de la subjectivité dans la métaphysique et la psychologie modernes à l'Âge classique.
Rédigée à Paris en 1270, l'œuvre est tout entière consacrée à la réfutation de la psychologie philosophique d'Averroès et de ses disciples latins, dont la thèse fondamentale est que le sujet de la pensée n'est pas l'homme mais une substance, l'intellect, séparée du corps. Contre ce que Leibniz appellera le « monopsychisme averroïste », Thomas engage une critique vigoureuse et élaborée, invoquant Alexandre d'Aphrodise, Théophraste, Thémistius, Avicenne, Ghazali, dont les thèses sont ici restituées.
Texte de philosophe, le De unitate n'est pas sans portée théologique. On trouvera ici tous les aspects du dossier.
Alain de Libera est directeur d'études à l'École pratique des hautes études et professeur d'histoire de la philosophie médiévale à l'université de Genève.
On croit souvent Jean-Paul Sartre fâché avec l'ordre alphabétique, celui par lequel l'Autodidacte de La Nausée prétendait faire le tour des connaissances. À l'âge de vingt ans, pourtant, Sartre avait entrepris de noter ses pensées selon l'ordre imposé par un carnet alphabétique ramassé dans le métro, simple article publicitaire pour les Suppositoires Midy.
Le Dictionnaire Sartre présente l'immense complexité de son parcours, en décloisonnant les domaines (littérature, philosophie, politique), en écrasant les oppositions chronologiques (écrits de jeunesse, concepts de maturité, engagements militants), en précipitant les rapprochements a priori les plus incongrus (Hugo et Huis clos ; Janet et Japon ; Le Havre et Leibniz ; Manuscrits et Maoïsme ; Morale et Moravia ; Névrose et New York ; «Parterre de capucines» et Parti Communiste...).
On trouvera ici, pêle-mêle, tous les concepts de la pensée sartrienne (des mieux connus aux plus pointus), tous les textes importants (même s'ils sont peu accessibles ou restent inédits), toutes les influences (en amont ou en aval), tous les combats, tous les secrétaires et plusieurs des maîtresses, beaucoup d'amis et presque autant d'ennemis, quelques villes et pays, quelques formules célèbres, bien d'autres choses encore. Les quelque huit cents notices qui composent ce Dictionnaire ont été rédigées par une soixantaine des meilleurs spécialistes de la pensée et de l'oeuvre de Sartre.
Dans un futur lointain, l'espèce humaine a succombé à l'Hécatombe. Reste, après l'extinction, un peuple d'immenses nefs stellaires, confrontées à une redoutable invasion extraterrestre. Plautine fut l'une d'elles. À présent réduite à un corps unique, hantée par de mystérieuses réminiscences, elle accompagne Othon, automate obsédé par sa propre gloire, dans l'Urbs, siège du pouvoir impérial. Mais le complot qu'elle y met au jour dépasse ses pires craintes. Réfugiés à bord du vaisseau géant Transitoria, traqués par leurs ennemis et confrontés à la fronde des hommes-chiens, peuple homérique aussi redoutable que primitif, Plautine et Othon se lancent dans une quête métaphysique dont l'enjeu n'est autre que le retour du Dernier Homme. Pétri de la philosophie de Leibniz et du théâtre de Corneille, Latium est un space opera aux batailles spatiales flamboyantes et aux intrigues tortueuses.
Un spectacle de science-fiction vertigineux, dans la veine d'un Dan Simmons ou d'un Iain M. Banks.
Dans un futur lointain, l'espèce humaine a succombé à l'Hécatombe. Reste, après l'extinction, un peuple d'automates intelligents, métamorphosés en immenses nefs stellaires. Orphelins de leurs créateurs et dieux, esseulés et névrosés, ces princes et princesses de l'espace attendent, repliés dans l'Urbs, une inéluctable invasion extraterrestre, à laquelle leur programmation les empêche de s'opposer.
Plautine est l'une d'eux. Dernière à adhérer à l'espoir mystique du retour de l'Homme, elle dérive depuis des siècles aux confins du Latium, lorsqu'un mystérieux signal l'amène à reprendre sa quête. Elle ignore alors à quel point son destin est lié à la guerre que s'apprête à mener son ancien allié, le proconsul Othon.
Pétri de la philosophie de Leibniz et du théâtre de Corneille, Latium est un space opera aux batailles spatiales flamboyantes et aux intrigues tortueuses. Un spectacle de science-fiction vertigineux, dans la veine d'un Dan Simmons ou d'un Iain M. Banks.
La philosophie de René Descartes ouvre l'ère de la modernité. Pour la première fois dans l'histoire, elle soumet à un doute radical toutes les idées reçues, pour refonder l'ensemble des connaissances sur la seule certitude qui résiste à cette « table rase » : le fameux « je pense donc je suis ».
Cette pensée appuyée sur le libre usage de la raison par le sujet aura une postérité considérable : elle est à la source aussi bien de l'art classique que de l'esprit des lumières ou du « geste » de rupture avec les traditions qui aboutira à la Révolution française.
Sa fécondité se marque également par l'importance des philosophes qui se sont inspirés de ses principes, tout en renouvelant profondément l'interprétation.
Spinoza et Leibniz, les deux plus grand penseurs du courant cartésien, vont transformer la philosophie en système, avec l'ambition de rendre compte de la totalité du réel à partir d'un seul principe capable de rendre compte de l'existence du mal malgré la perfection de la nature ou la bonté toute-puissante de Dieu
Auteur: Luc Ferry
Editeur: Frémeaux & associés
Catégorie: Philosophie
Parution: 2014
Interprété par: Luc Ferry
Durée: 4h15
Qualité: 128 kbps 44100 Hz stéréo
Taille: 321 Mo
Format: mp3
« Il faut deux jambes pour marcher, et pour bien saisir on se sert des deux mains. Cette évidence a été le point de départ de ce petit traité où les idées s'éclairent en s'opposant deux à deux. La femme sert de révélateur à l'homme, la lune nous dit ce qu'elle est en plein soleil, la cuiller manifeste sa douceur maternelle grâce à la fourchette, l'encolure du taureau est mise en évidence par la croupe du cheval, etc. L'autre principe de ce livre, c'est que la pensée fonctionne à l'aide de concepts clés qui sont en nombre fini. C'est ce que les philosophes appellent des catégories. Aristote en comptait dix, Leibniz six, Kant douze. Les définir et les analyser, c'est mettre à plat les pièces de la machine cérébrale. En élargissant sa « table de catégories » à cent concepts, l'auteur a manifesté sa modestie spéculative et son souci d'embrasser la plus grande richesse concrète possible. » (M. T.)
Parmi les cinq sens, l'olfaction et le goût sont les plus décriés, car ils rappellent avec trop d'insistance que l'homme n'est pas seulement un être qui pense, mais qu'il est aussi un animal qui renifle, sent et goûte. D'où le discrédit jeté sur ces deux sens et ce qu'ils permettent : la gastronomie, l'art de manger et de boire. Or, on peut entendre la gastronomie comme une discipline qui voit le jour après la Révolution française, avec l'effondrement de l'Ancien Régime ; une philosophie du goût n'est pas pensable dans les catégories classiques de la pensée occidentale. Seule une perspective hédoniste permet d'aborder ce sujet d'une manière spécifiquement philosophique. La Raison gourmande se propose de répondre positivement à la question de Nietzsche : y a-t-il une philosophie du goût ?
L'ouvrage est composé sur le mode contrapuntique : un chapitre solide, un chapitre liquide. Dom Perignon, Grimod de la Reynière, Brillat-Savarin, Carême deviennent ainsi - avec Leibniz, Descartes et Condillac - les héros de ce livre savant et drôle. Chaque fois, l'auteur s'interroge : quelle est la métaphysique promise par un ragoût ou une cuisson ? Et, inversement : de quelle technique gastronomique s'autorisent les grands systèmes philosophiques ?