Telecharger Oscar de Profundis de Catherine Mavrikakis Gratuit
La fin du monde est proche. Une pluie glacée s'abat sur les hordes de sans-abri à qui les nantis ont abandonné le centre-ville de Montréal. En cette nuit du 14 au 15 novembre, règne pourtant une effervescence inhabituelle : Oscar de Profundis revient dans sa ville natale pour deux concerts exceptionnels. La rock star s'est fait longtemps prier. Traumatisé enfant, Oscar a fui Montréal des années auparavant. Dans un Etat mondial qui baragouine le sino-américain, il n'a gardé de ses origines que le culte de la langue française dont il révère les écrivains - le De profundis clamavi de Baudelaire est tatoué sur son dos - et truffe de citations ses chansons. S'appliquant, grâce à son immense fortune, à vivre en marge de l'apocalypse, il accumule dans ses nombreuses résidences les vestiges - livres, disques, films ou même sépultures - d'une civilisation engloutie. L'emploi du temps de son court séjour a été verrouillé.
Une immense villa du XIXe siècle accueille la star et sa suite. Tout contact avec l'extérieur est proscrit, d'autant que s'est déclarée la maladie noire, qui a déjà débarrassé plusieurs métropoles de ses miséreux. Dehors, des bandes rivales, sachant leurs jours comptés, mettent la ville à sac. L'une d'entre elles pourtant, menée par la grande Cate, aisément repérable grâce à l'épervier qui ne la quitte jamais, se résout à une ultime révolte. Quand l'état d'urgence est proclamé et les aéroports bouclés, assignant à résidence la rock star, Cate et les siens passent à l'action.
Catherine Mavrikakis, sondant avec son acuité coutumière les arcanes d'un monde voué à sa perte, livre ici une envoûtante fable apocalyptique, où les dérives hallucinées d'Oscar, reclus et sous l'emprise de drogues, répondent aux atermoiements des gueux désespérés. Mais le pire n'est pas toujours sûr : après bien des péripéties, le seul libraire de la ville s'en sortira, sauvé par Scott Fitzgerald et Hermann Hesse.
Vous avez aimé "50 nuances de Grey", vous allez adorer "Le chariot de desserts".
Désir, plaisir, volupté, sensualité vont vous entrainer d'un souffle à travers ce premier volet d'une trilogie écrite à quatre mains et dont nous attendons avec impatience la suite. Laissez-vous emporter par Aurore cueillie par un désir inattendu.
Je n'ai jamais cherché un amant. Je me suis toujours dit que ça n'en valait pas la peine, pas le risque. et surtout je n'ai jamais ressenti ni manque, ni envie.
Et puis, je l'ai rencontré. et je suis tombée amoureuse d'un petit prince d'une belle intelligence, utopiste et d'une spontanéité désarmante. Il m'a dit « Je t'aime bien, j'ai envie de te voir davantage, j'ai envie de travailler avec toi ». Je lui ai dit « Je crois être amoureuse de toi, mais je ne veux pas succomber car je ne veux blesser personne ». J'ai l'air bien altruiste en disant ça, mais sans doute que je pensais d'abord à ne pas souffrir moi-même. Il m'a répondu « je te désire » et il m'a raconté son désir. Et là, c'était foutu. Et ma conscience s'est fait la malle, ma raison a mis les voiles, j'ai chaviré.
Dans un soubresaut de conscience, j'ai bien essayé de reprendre pied, de lui trouver mille défauts, je n'en ai pas trouvé beaucoup et, devant mon amour pour lui, ils ne faisaient pas le poids. Et puis mon amoureux s'est révélé être un merveilleux amant... Je dois être bénie des Dieux.
Je pourrai dire « Je ne regrette rien ». mais ce serait tellement en-dessous de la réalité. Je suis heureuse, tellement heureuse de ce merveilleux été, de notre champ, de nos corps entremêlés qui s'apprivoisent, qui dansent, qui exultent, de ce soleil, de cette lumière, de ces mots échangés, de ce désir, de ce plaisir, de cet absolu. et de toutes ces saveurs de l'amour que je découvre avec lui.
Bien en sécurité dans son appartement de la rue Cartier, à Québec, un homme rédige des listes de manière compulsive; il se tient prêt. Guerre mondiale, bactériologique, civile : il possède un plan pour chacune de ces éventualités elles surviendront, il n'y a rien de plus certain. Il prévoit tout, jusqu'à l'extrême. Surtout ne pas parler; personne n'est digne de confiance lorsque l'on a quelque chose à cacher.
Le Plan accompagne ce personnage qui n'a qu'une seule envie : vivre selon ses propres règles, avec ses propres peurs, à une époque où le « social » prend de plus en plus de place.Ce roman, drôle et terrible à la fois, pose de multiples questions sur la différence et la folie, sur notre rapport au monde et nos anxiétés quotidiennes, qu'elles soient en lien avec notre identité ou les repas congelés que l'on avale.
«Quand Marc sera parti pour Paris, elle passera avec Al, à Boston ou à S., une nuit entière. Voilà seulement ce qui leur manque : une nuit, une nuit sans limites de temps, sans précipitation et sans peur. Et tout sera accompli.»
On trouve dans ce premier roman de Catherine Cusset ce qui a fait la singularité et le succès des livres suivants : son écriture précise et crue qui explore les contradictions, les emportements et les impasses du désir féminin.
Au Steere House de Providence (Rhode Island), centre qui accueille des patients atteints des maladies d'Alzheimer et de Parkinson, les infirmiers et les médecins ont remarqué qu'Oscar effectue des rondes, et se couche auprès des mourants quelques heures à peine avant leur décès.
Si cet étrange don a donné lieu à une nouvelle procédure (l'équipe médicale prévient la famille dès qu'Oscar s'allonge au côté d'un malade), il a également suscité le débat chez les scientifiques.
Le chat serait-il en effet capable d'identifier l'odeur spécifique de la mort ou serait-il sensible aux infimes modifications physiologiques précédant le décès ?
Quoi qu'il en soit, vingt-cinq cas ont été avérés en trois ans. Et l'hôpital a tenu à remercier le félin en faisant graver cette plaque, apposée dans le hall : « Un grand merci à Oscar le chat pour son aide compatissante. »
Comment survivre quand ceux qu'on aime plus que tout nous ont quittés à jamais ? Laura se jette à corps perdu dans tout ce qui peut l'empêcher de penser : déménagement, rénovations, alcool, ménage, et course à pied qu'elle pratique au-delà de ses limites pour oublier la douleur logée au fond de son coeur depuis cinq ans. Éric, lui, dès qu'un souvenir souffrant émerge, tente de se jeter dans le vide, du haut de son immeuble. Mais au moment de sauter, il hésite, laisse passer la crise, le moment, l'élan... et il fait marche arrière.
Quant à Joe, il veut fuir un passé qui le rattrape sans cesse pour lui recracher au visage ce à quoi il a tenté de se soustraire. Les destinées de Laura, Éric et Joe se croisent par hasard. La douleur s'apaise-t-elle quand elle est conjuguée au pluriel ? Certains guériront, d'autres pas. Mais à tous l'espoir sera permis. Avec une sensibilité frémissante, peignant aussi bien l'ombre que la lumière, Catherine Lafrance donne vie à trois personnages qui ont déjà trop souffert.
Dans cette vallée qui longe une rivière qui se jette dans un lac qui borde une ville, on les suit tour à tour, roulant, marchant, courant, trébuchant avec eux. Et quand les rêves et les désirs s'enflamment, on se prend à espérer que la vie leur sourira à nouveau.
Bien en sécurité dans son appartement de la rue Cartier, à Québec, un homme rédige des listes de manière compulsive; il se tient prêt. Guerre mondiale, bactériologique, civile : il possède un plan pour chacune de ces éventualités elles surviendront, il n'y a rien de plus certain. Il prévoit tout, jusqu'à l'extrême. Surtout ne pas parler; personne n'est digne de confiance lorsque l'on a quelque chose à cacher.
Le Plan accompagne ce personnage qui n'a qu'une seule envie : vivre selon ses propres règles, avec ses propres peurs, à une époque où le « social » prend de plus en plus de place.Ce roman, drôle et terrible à la fois, pose de multiples questions sur la différence et la folie, sur notre rapport au monde et nos anxiétés quotidiennes, qu'elles soient en lien avec notre identité ou les repas congelés que l'on avale.
Comment survivre quand ceux qu'on aime plus que tout nous ont quittés à jamais ? Laura se jette à corps perdu dans tout ce qui peut l'empêcher de penser : déménagement, rénovations, alcool, ménage, et course à pied qu'elle pratique au-delà de ses limites pour oublier la douleur logée au fond de son coeur depuis cinq ans. Éric, lui, dès qu'un souvenir souffrant émerge, tente de se jeter dans le vide, du haut de son immeuble. Mais au moment de sauter, il hésite, laisse passer la crise, le moment, l'élan... et il fait marche arrière.
Quant à Joe, il veut fuir un passé qui le rattrape sans cesse pour lui recracher au visage ce à quoi il a tenté de se soustraire. Les destinées de Laura, Éric et Joe se croisent par hasard. La douleur s'apaise-t-elle quand elle est conjuguée au pluriel ? Certains guériront, d'autres pas. Mais à tous l'espoir sera permis. Avec une sensibilité frémissante, peignant aussi bien l'ombre que la lumière, Catherine Lafrance donne vie à trois personnages qui ont déjà trop souffert.
Dans cette vallée qui longe une rivière qui se jette dans un lac qui borde une ville, on les suit tour à tour, roulant, marchant, courant, trébuchant avec eux. Et quand les rêves et les désirs s'enflamment, on se prend à espérer que la vie leur sourira à nouveau.
Le coup de tonnerre littéraire qu'a provoqué La Vie sexuelle de Catherine M. révélait le regard singulier que l'auteur portait sur son corps et sur sa vie. Aujourd'hui, elle raconte son " autre vie ", celle où s'effondre de manière étrange et imprévue un pan de son existence, cette crise traversée dans un mélange de rêves et de déchirements.
Jour de souffrance est un défi d'écrivain : à la fois le prolongement d'une œuvre puissante et son contraire implacable, maîtrisé et saisissant.
Catherine Millet est directrice de la rédaction d'Art Press. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de l'art contemporain et des récits : «La Vie sexuelle de Catherine M.», publié en 2001, «Jour de souffrance» en 2008, et «Une enfance de rêve», en 2014 .
Auteure : Catherine Millet
Éditeur :Flammarion en 2008
Catégorie : Récit
Interprète : Marie-Christine Letort
Texte : Intégral
Durée totale : 5h35mn
Format : en MP3
Origine : CD
Qualité : 256 kbps
Taille totale : 614 Mo
Bien connue dans les milieux de l'art, auteur d'essais sur l'art contemporain et de monographies consacrées aux artistes d'aujourd'hui, Catherine Millet entreprend de raconter sa vie sexuelle. Avec une crudité et une clarté dont on reste confondu. Le récit ne suit aucune chronologie, la relation des événements (non datés) et la description des scènes sexuelles étant distribuées selon quatre chapitres : " le nombre ", " l'espace ", " l'espace replié " et " détails ". La Vie sexuelle de Catherine M. constitue, à coup sûr, l'un des livres les plus audacieux et les plus stupéfiants que la tradition érotique ait donnés à la littérature française.