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Québec, je me souviens
Ulysse | 2011 | ISBN: 2894649789 | French | PDF | 84 Pages | 103 Mb

Québec, je me souviens brosse un tableau saisissant du Québec en 80 pages de magnifiques photographies. Cet album au design soigné constitue le cadeau idéal à offrir à des amis, à des clients ou autres relations d'affaires de passage au Québec. Il les fera voyager aux quatre coins du Québec et rêver aux grandioses paysages québécois. Plus qu'un simple livre souvenir, Québec, je me souviens présente le Québec sous divers angles afin de fidèlement rendre compte de sa diversité et de ce qui en fait une terre unique. Parmi les thèmes abordés : Le Québec créatif; Le Québec des grands espaces; Le Québec urbain; Le patrimoine et l'architecture au Québec; Les grands attraits du Québec; L'art de vivre à la québécoise; Le peuple québécois. Un beau livre sur le Québec à s'offrir ou à offrir en cadeau!

Québec, je me souviens brosse un tableau saisissant du Québec en 80 pages de magnifiques photographies. Cet album au design soigné constitue le cadeau idéal à offrir à des amis, à des clients ou autres relations d'affaires de passage au Québec. Il les fera voyager aux quatre coins du Québec et rêver aux grandioses paysages québécois. Plus qu'un simple livre souvenir, Québec, je me souviens présente le Québec sous divers angles afin de fidèlement rendre compte de sa diversité et de ce qui en fait une terre unique.
Parmi les thèmes abordés : Le Québec créatif; Le Québec des grands espaces; Le Québec urbain; Le patrimoine et l'architecture au Québec; Les grands attraits du Québec; L'art de vivre à la québécoise; Le peuple québécois. Un beau livre sur le Québec à s'offrir ou à offrir en cadeau!

Certains livres, parfois, semblent portés sur l'aile frémissante d'un oiseau. En voici un, né de la joie intense d'avoir échappé à la mort. En 1910, hospitalisé pour une grave maladie qui met ses jours en danger, Sôseki note au quotidien l'évolution de son état et ses réflexions. Choses dont je me souviens. Ce qu'il tente de retenir avec tant de hâte, malgré son extrême faiblesse, c'est bien sûr le miracle de la vie rendue, mais surtout la paix du cœur, la clarté pleine de grâce qu'a atteinte sa conscience libérée de la pression de la vie réelle par cette expérience si particulière de la maladie. " Si je fais le compte des occasions où j'ai pu me dire au cours de ma vie qu'une chose m'avait réellement rendu heureux, réellement reconnaissant, réellement humble, je m'aperçois qu'elles sont infiniment rares. Mon souhait le plus cher est de conserver intacts dans le fond de mon cœur, le plus longtemps possible, ces sentiments privilégiés qui m'habitaient alors... " Si ce texte, prose entremêlée de poèmes, a une tonalité unique dans l'œuvre de Sôseki, c'est que l'écrivain en a fait la mémoire du bonheur.

L'automne en Provence est limpide et bleu, ce n'est pas une saison, c'est un fruit : les touristes sont partis, la nature exulte dans une profusion de couleurs et d'odeurs. Mais si l'écrivain flâneur célèbre avec sa sensualité coutumière Manosque et la campagne provençale, il est avant tout attentif à ceux qui vivent dans les recoins de la société, les pauvres, les fous, les errants dont il se sent frère, et dont il parle sans apitoiement. Il y a Pierre, maigre silhouette traînant sur les petites routes chaque matin pour y photographier tous les rebuts qu'il trouve. Ou les co-inculpés d'un procès à Digne dans lequel l'auteur a été jadis impliqué : le spectacle judiciaire est un morceau de bravoure. On trouve aussi un magnifique portrait de Joël Gatefosse, célèbre libraire de Banon, qui a transformé la minuscule librairie du village en une étonnante cité de mots, de rêves et de rencontres... avant de faire faillite. Une émotion sincère et simple vibre dans chaque page, qu'il s'agisse de raconter la mort d'un chat ou la surprise d'entendre une femme qui jouit dans la maison d'à côté. Les femmes sont ici très présentes, que ce soient les servantes d'auberges longuement contemplées, ou Isabelle, " la fiancée des corbeaux ", auprès de qui l'écrivain trouve paix et bonheur. Ou encore la femme du facteur : son mari est si fier de sa belle poitrine qu'il vient un jour apporter à René Frégni une photo de ses seins, afin qu'il les place dans un de ses livres. C'est désormais chose faite.

De quoi parle ce livre exactement? Pourquoi l'avoir écrit et pour qui?
J'ai voulu avant tout partager une découverte que j'ai faite au fil des ans, à travers mon métier d'auteure. J'écris depuis toujours, enfin depuis que je sais écrire. et même un peu avant, à vrai dire, mais ça, c'est une autre histoire.
Depuis près d'une trentaine d'années, je cumule surtout les métiers de scénariste et de recherchiste, en plus d'avoir écrit quelques ouvrages qui ont été publiés. Or, les circonstances, mes goûts personnels, et le hasard sans doute aussi, ont fait en sorte que, dans le petit milieu de la télévision québécoise francophone, je me suis graduellement fait une niche à moi, une sorte de spécialisation, si vous voulez. Je me consacre à nous, les humains, mon sujet de prédilection de toujours.
C'est ainsi que j'ai participé, à titre de recherchiste et de scénariste, à un grand nombre de séries documentaires qui les étudient, ces étranges bestioles que nous sommes, et sous toutes leurs coutures: médicales, psychologiques, historiques, neurobiologiques, sociologiques, anthropologiques.
Or, depuis une bonne vingtaine d'années, j'ai eu la chance de travailler sur plusieurs séries historiques qui touchaient différentes époques de notre histoire à nous, les Québécois de souche française. Et ce ne sont pas les grands personnages que j'ai étudiés, mais plutôt les petites gens, ceux et celles qui, à force d'exister sur un même territoire, finissent par constituer un peuple. Pour ce faire, j'ai lu plus de 170 ouvrages, interrogé des dizaines de spécialistes et recueilli les témoignages de nombreux citoyens.
Petit à petit, au fil de mes recherches et à force de repasser à travers les mêmes périodes - notre histoire est encore courte, n'est-ce pas? - sous différents angles, j'ai fini par constituer un portrait d'ensemble de la société québécoise et j'ai eu le sentiment de comprendre enfin qui je suis, moi, la Québécoise baby-boomer descendant en droite ligne, deux ou trois fois par ma mère et trois ou quatre fois par mon père, de ce brave Louis Hébert, héros de nos manuels d'histoire du Canada. J'ai aussi eu l'occasion de déboulonner différents mythes et de comprendre comment, par qui et pourquoi ils ont été créés.

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" Un million de Hongrois vont mourir, Auschwitz est prêt à les recevoir. Mais si vous les prévenez maintenant ils se révolteront. Ils n'iront pas dans les fours. Votre tour viendra aussi. Aujourd'hui c'est celui des Hongrois. Il faut les avertir le plus vite possible. " Voici le récit effrayant d'un homme qui a passé près de deux ans dans le camp d'extermination d'Auschwitz.

Le 14 avril 1944, deux jeunes gens, Rudolf Vrba et Fred Wetzler se sont évadés d'Auschwitz. Ils n'ont qu'une hâte : témoigner. Il faut faire vite. Le 25 avril leur "Rapport sur les camps de concentration d'Auschwitz-Birkenau-Maïdaned" est transmis au chef de la communauté juive de Hongrie, puis au Pape, à Roosevelt, à Churchill. On sait la suite : en Hongrie, sur un million de juifs, quatre cent mille seront assassinés. Le monde libre a tardé à réagir. Vrba fut interné en juin 1942. Affecté au Sonderkommando (Service des biens confisqués), il devient ensuite secrétaire du Camp de la Quarantaine. Où qu'il soit, Vrba note, répertorie, enquête, démonte la mécanique nazie. "Je me suis évadé d'Auschwitz" nous apporte un éclairage nouveau sur ce que fut la réalité du camp. Sur des faits peu connus, par exemple la tentative d'insurrection du camp. Sur la capacité des hommes de résister.

Biographie de l'auteur
Rudolf Vrba fut interné en juin 1942 et devint secrétaire du camp de la quarantaine. Il a enseigné à l'université de Vancouvert [Canada]
Alan Bestic est journaliste.

My name is Gotlib. Marcel Gottlieb. Je suis né à Paris, le quatorze juillet mille neuf cent trente quatre, à une heure du matin. Ma mère m'a raconté que, cette nuit-là, toute la ville en liesse dansait dans les rues pour célébrer la naissance de l'Enfant-Roi.
Dans la salle d'attente de la clinique, mon père faisait les cent pas en fumant cigarette sur cigarette. Soudain, une très belle femme vêtue de blanc entra, tenant dans ses bras, enlacé avec une infinie tendresse, un fragile paquet emmaillotté dans un drap rose.
"Ciel, c'est une fille, s'écria mon père, le visage ruisselant de larmes.
- Non, dit la femme avec un aimable sourire, c'est...
- Si c'est un garçon, la coupa-t-il avec angoisse, pourquoi ce drap rose, il devrait être bleu ! Le rose c'est pour les filles !
- C'est pas un garçon non plus, répondit-elle d'une voix douce où perçait tout l'amour du monde, c'est un paquet de linge sale. Je suis la femme de ménage."
Cet incident insolite et troublant fut le premier d'une longue série qui devait se poursuivre sur plus d'un demi-siècle. De la joie en abondance, du bonheur à foison. Le tout empreint d'une certaine gravité, qui n'échappera pas au lecteur percevant à demi-mot le non-dit, pudiquement dissimulé entre les lignes. (Il y a aussi un peu de sexe, parce que tout de même, faut ce qu'y faut.)

Mariée depuis quelques années, Julie décide de mettre fin à sa relation conjugale à la suite d'une dispute avec son mari. Après leur querelle, elle quitte donc l'appartement avec la ferme intention de retrouver et garder son indépendance. Désormais, il est hors de question qu'elle s'embarrasse avec un homme attitré. C'en est terminé. D'autant plus qu'elle a déjà assez donné. Elle compte bien profiter de sa liberté. Et, la première chose qu'elle fera est de s'offrir à un parfait inconnu. Elle vivra donc une expérience à la fois dangereuse, mais ô combien excitante !

Dix ans plus tôt, Léa s'est arrêtée de manger. Cette jeune adolescente était douée à l'école, faisait beaucoup de sport et semblait épanouie. Pourtant, au fond d'elle-même, Léa se sentait comme morte, n'ayant plus aucun désir de manger et de vivre. Une vraie maladie. Est-ce parce que l'on ne cessait de lui dire qu'il fallait souffrir pour être belle ? D'abord anorexique, la jeune fille est ensuite devenue boulimique, avalant tout et n'importe quoi avant de se faire vomir, alternant séances chez le psy et séjours à l'hôpital. Léa raconte ces années de souffrance et de douleur. Dix années de lutte contre une maladie qui l'a rongée au point de la conduire aux portes de la mort... et qu'elle a finalement réussi à vaincre. Un bouleversant récit dans l'enfer de l'anorexie et de la boulimie.