Telecharger Heinz Günther Konsalik Gratuit

Une bouteille, ballottée par les vagues, vient s'échouer sur le sable. Un journaliste en villégiature, ému, s'intéresse à l'événement et sa longue enquête commence. Ses recherches lui apprennent que le naufragé, sa femme et leurs trois enfants sont portés disparus depuis cinq ans, noyés dans une tempête. Cependant, quelque part dans les mers du Sud, Backer, seul survivant, réapprend à vivre. Les jours et les nuits se passent en travaux, transports de branchages, coups de hache, sans relâcher l'observation constante d'une jambe cassée. Depuis que les vagues l'ont vomi sur cette île, Backer se plie au rythme ininterrompu de ce paradis. Jusqu'au jour où, après un violent typhon, l'océan rejette sur le sable un homme et une femme, un policier et sa prisonnière. A peine conscients, tous deux prononcent déjà le mot « meurtre » : ils font redécouvrir à Backer l'amour, la haine, le doute et la jalousie. Dès lors, l'île se transforme en enfer où, partout, rôde l'odeur de la mort.

Les dauphins sont, dit-on, des créatures douées d'intelligence et capables d'élaborer un raisonnement. Le dauphin est à l'univers aquatique ce que l'homme est à l'univers terrestre. Les Américains, comme toutes les grandes puissances, ont essayé d'exploiter les facultés étonnantes de ces cétacés... compréhension, parole, sens de la société, instinct grégaire, sentiments... à des fins militaires. Ils les ont entraînés pour des missions précises de ravitaillement de sous-marins en plongée, de surveillance de points stratégiques, et pour des missions de sabotage. Les "compagnies" de dauphins se sont révélées en effet une "armée" efficace et extrêmement fiable, et en cas d'hostilités ouvertes, des auxiliaires précieux. Konsalik nous précipite dans le monde passionnant et inquiétant à la fois des services secrets, de l'espionnage, des missions spéciales, où les sentiments humains ne devraient pas avoir cours, car ils représentent l'élément le plus incertain. Plusieurs personnages attachants de cette histoire en sont la preuve, non seulement parmi les hommes, mais aussi parmi les dauphins.

En laissant à Cologne Gerti, son épouse, pour aller se reposer à Altenbach sous une fausse identité, Robert Sorant s'était bien promis d'être sage. Finies les déclarations enflammées, les conquêtes faciles ! Après le relatif insuccès de son dernier roman, l'écrivain avait surtout besoin de s'isoler. Mais comment deviner que, là-bas, l'attendait Lucia, une ravissante jeune femme peintre ? Que, dès le premier regard, ce serait l'amour fou ? Soupçonnant l'idylle, Gerti lance un détective sur la piste des amants. Sauvera-t-elle son bonheur ou devra-t-elle s'incliner devant cette passion hors du commun ?

« Il lui reste deux ans à vivre... » C'est le verdict médical qui frappe les Baumann quand leur jeune fils, Volker, se révèle leucémique. Alors ils abandonnent tout: l'usine de la Ruhr, la grande demeure bourgeoise, cette Europe grise. Leur fils a toujours rêvé des tropiques: il faut combler ses désirs ! Et les Baumann choisissent une petite île des Seychelles, à peine peuplée. Sable blanc, mer d'émeraude, paix... L'enfant sourit, mais après un mois de rémission, c'est la rechute! Alors apparaît Tomamaï, le sorcier noir: masqué, armé d'aiguilles et de baguettes. Ses incantations plongent bientôt le petit malade dans l'hypnose. En sortira-t-il vivant ? guéri ? ... mais dans la nuit de file, il est encore d'autres sortilèges, d'autres périls !

Pris dans une tempête sibérienne, l'avion s'est écrasé au sol. Dans le désert glacé de la taïga, un petit groupe d'hommes et de femmes avance dans les tourbillons de neige, titubant de froid, ivres d'angoisse. Unique et très provisoire secours : quelques vivres arrachés à l'épave. Ils marchent, ils errent vers le Sud, mais qu'est-ce que le Sud dans cette immensité où l'homme jamais encore n'a pénétré ? Face aux mortels dangers qu'ils frontent, ces êtres que seul le hasard • a réunis, seront-ils solidaires, fraternels ? Non, dans ce huis-clos de l'infini, les masques tombent, les haines s'exaspèrent, les appétits charnels se déchaînent. Et puis, un jour, un fleuve apparaît et dans les sables de la rive brillent des pépites d'or ! La violence devient délire.

Il suffira d'une intervention trop audacieuse pour que la presse, mystérieusement informée, se déchaîne soudain, attaquant avec autant de violence l'homme que le praticien. Profondément atteint, trop orgueilleux pour se défendre, Bergh songe à tout abandonner. Mais un malade l'appelle. C'est une question de vie ou de mort.

Dans la Maison des Visages perdus, le professeur Rusch et la doctoresse Lisa Mainetti, à force de courage et de patience, réalisent des miracles et permettent à des êtres humains mutilés de redevenir des hommes. L'un d'eux, Erich Schwabe, a obtenu l'autorisation de retrouver sa femme Ursula. Ce premier contact avec la vie normale bouleverse le blessé, mais le professeur Rusch et Lisa Mainetti parviennent à lui faire reprendre conscience de sa dignité d'homme. Libéré, il quitte le château pour tenter de reprendre son existence ancienne. Mais pour tous ceux qu'une affreuse blessure a retranchés du monde, « reprendre son existence » est une atroce épreuve. Le doute, la jalousie, l'angoisse s'infiltrent dans le cœur et empoisonnent les rapports les plus tendres et les plus naturels. Dans ce livre bouleversant, Konsalik étudie le cas de plusieurs grands blessés qui essayent de revivre, et cela donne un récit poignant qui est en même temps un message contre la guerre, pour la paix du monde.

1944. C'est la fin de la guerre. Erich Schwabe, soldat allemand, saute sur une mine. Quand on le relève, il n'a plus de visage. Seuls ses yeux restent vivants.

Partant de cet atroce accident, Heinz G. Konsalik raconte la vie des blessés de la face dans le château Bernegg transformé en hôpital. Deux docteurs, le professeur Rush et le chirurgien Lisa Mainetti, reconstruisent millimètre par millimètre de nouveaux traits. 132 blessés, plutôt monstres qu'hommes, vivent en communauté dans cette maison sans miroir aux fenêtre opaques. Malgré des soins attentifs et dévoués, ces hommes savent que personne, ni mères, ni soeurs, ni épouses ne les reconnaîtront. Et ils vivent d'espoir pourtant. d'un espoir poignant et tragique. Les Américains arrivent. Ils prennent possession de l'hôpital et sont obligés de considérer ces grands blessés comme des prisonniers. Mais le major Braddock autorise cependant la venue d'Ursula Schwabe auprès de son mari. Et c'est la rencontre de deux êtres que la guerre a séparés, blessés, arrachés à leur vie heureuse.

Sur une plage de Sardaigne où il séjournait en touriste solitaire vivant sous la tente, le jeune docteur Heinz Volkmar, célèbre cardiologue, est enlevé. Pourquoi ? On l'emmène en Sicile, près de Palerme, dans un splendide domaine où il est accueilli par un Sicilien de grande allure qui a tout l'air d'être un aristocrate et qui prétend le recevoir en ami. Mais le docteur Volkmar comprendra vite qu'il est tombé dans les mains de la Mafia, qui l'oblige à pratiquer des transplantations cardiaques payées de sommes énormes par certains milliardaires. Il vivra, agira dans un climat d'horreur et de désespoir. II faut, en effet, pour chaque transplantation un "donneur de coeur" et Soriano, son hôte, s'entend à lui fournir tous "les cœurs nécessaires", car il existe dans son palais des caves où se trouvent des banques de cœurs - des cœurs qui battent encore dans de jeunes corps bien vivants. Le docteur ne saura pas tout de suite l'horreur sans exemple de sa situation. Seul l'amour le sauvera - sa passion pour la belle Loretta, fille de Soriano. Après d'atroces épreuves, d'effrayantes opérations du cœur minutieusement décrites, un chantage inimaginable, le jeune couple atteindra le bonheur.

En écrivant « Ils sont tombés du Ciel », Konsalik a renoué avec la tradition du grand roman de guerre qu'il illustra si brillamment avec « Le médecin de Stalingrad ». Le thème de ce livre est la bataille de Cassino, tournant décisif de la Seconde Guerre mondiale. Sous la plume de Konsalik revivent de façon hallucinante les pires horreurs de ce combat meurtrier, et son ouvrage retentit comme un cri d'alarme.

« Ils sont tombés du ciel » n'est pas seulement un roman sur les parachutistes, mais un réquisitoire contre la guerre. Son titre est un symbole : toute une génération a vu tomber du ciel, et se briser dans un enfer d'acier, de feu, de sang, son idéal, ses illusions et ses croyances. Le vide est resté, et restera tant que les peuples vivront dans la terreur d'une nouvelle guerre, encore plus affreuse.