Telecharger Pablo Casacuberta Gratuit
Comment peut-on survivre lorsqu'on a été prénommé Hannibal par un père historien ? Vaincu dès le départ, notre héros, lui aussi historien, n'a jamais été à la hauteur des rêves de son géniteur. Chassé de l'université, il a sombré dans l'alcoolisme et la lamentation paranoïaque. À la mort de son père, il hérite de trois boîtes au contenu hétéroclite. Au milieu des journaux intimes et des souvenirs de l'enfance se cache le début d'un plan machiavélique qui va pousser Aníbal vers des personnages excentriques et d'anciennes amours. Névrosé, plein de ressentiment, entraîné vers des aventures inattendues, Aníbal découvre la duplicité des tours que joue parfois la génétique. Il se retrouve alors plus proche de son père qu'il ne l'a jamais été de son vivant. Sa colère cède la place à l'empathie tandis que tout nous donne à penser que ce que nous haïssons le plus est peut-être la vision de ce que nous n'arriverons pas à être.
Pablo - Tome 3 Matisse
Pablo - Tome 3 Matisse
French | CBR | 25 pages | 35.7 MB
Pablo - Tome 3 Matisse
French | CBR | 25 pages | 35.7 MB
Pablo - Tome 3 - Matisse
French | CBR | 86 pages | 124 MB
Pablo - Tome 1 - Max Jacob
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French | CBR | 91 pages | 119 MB
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French | CBR | 91 pages | 119 MB
Pablo - Tome 4 - Picasso
Pablo - Tome 4 - Picasso
French | CBR | 92 pages | 115 MB
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French | CBR | 92 pages | 115 MB
Pablo - Tome 3 - Matisse
Pablo - Tome 3 - Matisse
French | CBR | 86 pages | 124 MB
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French | CBR | 86 pages | 124 MB
Pablo - Tome 2 - Apollinaire
Pablo - Tome 2 - Apollinaire
French | CBR | 88 pages | 117 MB
Pablo - Tome 2 - Apollinaire
French | CBR | 88 pages | 117 MB
«Dans les années 40, en une période où presque tous les poètes suivaient une voie lyrique sans surprise, il tombe sur une génération sud-américaine stupéfaite, émerveillée ou furieuse, une énorme alluvion de mots chargés de matière épaisse, de pierres et de lichens, de sperme sidéral, de vents du large et de mouettes de fin du monde, une nomenclature de bois et de métaux, de peignes et de femmes, de falaises et de bourrasques, et tout cela nous arrive, comme tant d'autres fois, de l'autre côté du monde, où un poète regarde par-dessus la mer son lointain Chili et le comprend et le connaît tellement mieux que d'autres qui ont le nez dessus. Parce que le Chili des Résidences c'est déjà le monde latino-américain embrassé dans sa totalité par une poésie toute -puissante et c'est aussi la planète entière, la somme des mers et des choses avec, en son centre, un homme solitaire, le vieil homme parmi les ruines d'une histoire qui se dégonfle not with a bang but a whimper, le vieil homme naissant à sa véritable jeunesse, à sa virilité conquise vers après vers, peine après peine, le vieil homme laissant derrière lui le catalogue frénétique des amours et des souffrances, des plongées sans issue dans le magma de l'individu qui réside sur terre comme Robinson sur son île, l'homme Neruda se dresse, enfin libre et nu, il regarde devant lui et il voit un peuple en lutte, il entre dans la guerre d'Espagne comme on entre dans la mer à bout de sueur et de poussière, Pablo peut écrire L'Espagne au cœur, Pablo est déjà parmi les hommes, le Chant Général bat dans son sang, il sait déjà, lui, que nous ne sommes pas seuls, que no man is an island, que nous ne serons plus jamais seuls sur l'île Terre.» Julio Cortázar.
Et si notre civilisation s'effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d'auteurs, de scientifiques et d'institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu'elle s'est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d'éviter un tel scénario ?
Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d'un possible effondrement et proposent un tour d'horizon interdisciplinaire de ce sujet - fort inconfortable - qu'ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d'entre nous, ce livre redonne de l'intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd'hui, l'utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L'effondrement est l'horizon de notre génération, c'est le début de son avenir. Qu'y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre.
Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d'effondrement, de transition, d'agroécologie et des mécanismes de l'entraide, il est l'auteur de Nourrir l'Europe en temps de crise [Nature & Progrès, 2014]. Raphaël Stevens est éco-conseiller. Expert en résilience des systèmes socioécologiques, il est cofondateur du bureau de consultance Greenloop. Postface d'Yves Cochet, ancien ministre de l'Environnement et président de l'Institut Momentum.
Ce livre ignore le bien. Pablo Escobar représente même son contraire : la figure achevée du mal. Le patron du cartel de Medellin a fait fortune en contrôlant la production de cocaïne dans le monde, usant de toutes les violences. Lorsqu'il fut abattu, en décembre 1993, on lui imputait plusieurs milliers de morts. Il faut pourtant se garder de lancer ce héros trop vite vers les poubelles de l'Histoire. Ce qu'il possède de monstrueux témoigne d'un désarroi de l'univers hispano-américain. Jean-François Fogel glisse ainsi de la saga d'un bandit vers l'économie politique, le récit de voyage, l'étude des relations internationales et de la littérature. Dans le destin d'un criminel hors pair apparaissent le poids du passé, l'ombre des Etats-Unis, les difficultés des plus pauvres, l'inertie de la violence, le romanesque des caudillos, l'Etat fiction. Escobar - voilà pourquoi ce livre ignore le bien - n'est dès lors qu'un homme qui raconte comme Bolivar, comme les héros de Gabriel Garcia Marquez, un continent éloigné du monde.